- Menu Possibles, nouvelle série n° 16, janvier 2017
- Sommaire de ce n° 16, nouvelle série, janvier 2017
- Contemporain : Yves Martin [1936-1999]
- Yves Martin, Le Marcheur, 2 poèmes
- Yves Martin, Je fais bouillir mon vin
- Présentation de Yves Martin, poète
- Découverte : Guillaume de Lacoste Lareymondie
- Hier : Paul Vincensini, [n° 7, avril 1977]
- Invitation : Françoise Lefèvre, Naissance
- Plus une sorte d’éditorial pour 2017
- Tous les
sommaires
- Index des auteurs publiés dans Possibles
- [Pour la B.N.F] ISSN : 2431-3971
- Accès au n° 17 —> le 5 février 2017
Présentation d’Yves Martin
le contemporain de ce Possibles, n° 16, janvier 2017
Yves Martin, le promeneur inspiré
par Raphaël Sorin, L’Express, 01/08/1996
Avec sa carcasse, ses rouflaquettes grises, des vêtements de rescapé de la noyade, il s’est composé une silhouette presque légendaire. La reprise de deux de ses premiers recueils de poèmes, Le Partisan et Le Marcheur, ainsi qu’un épais volume d'’nédits, Manèges des mélancolies, autant d’occasions d’emboîter le pas à un admirateur de Pavese et de Rilke, à un promeneur inspiré qui, depuis 1964, multiplie aussi les proses dont les titres, à eux seuls… — Continuer la lecture
Yves Martin : rêver en cinémascope
Entretien avec Marc Villard (1995)
Je suis né à Villeurbanne, dans un gratte-ciel. Le fin du fin, à l’époque. Dans un quartier populaire. Mon père était militaire, il s’occupait d’éducation physique, c’était un ancien enfant de troupe. À ma naissance, ma mère ne travaillait pas.
Ensuite, elle a pris un bail de magasin de mode près de la gare, à Lyon. Puis ils sont montés à Paris ouvrir des magasins de mode. Je suis donc né dans les falbalas.
En 40, mes parents m’ont envoyé en Bourgogne chez mon grand-père. J’y ai fait tous les travaux des champs. Je garde de cette époque un grand émerveillement que j’ai essayé de traduire dans Le Partisan. Je ne suis pas né dans un milieu modeste… — Continuer la lecture
Yves Martin, Entretien avec Pierre Perrin
Reprise [en trois parties] du n° 18-19, 30 juin 1979
Je suis venu à la poésie, au poème vers l’âge de seize ans. Avant cet âge, il me souvient que j’avais une certaine aversion pour la poésie. Cette aversion devait être assez superficielle puisque j’étais tombé littéralement amoureux des romans de François Mauriac qui seraient conventionnels sans l’atmosphère poétique. À douze ans, Le Sagouin, c’était presque moi. D’ailleurs, de douze à quinze ans, j’ai écrit de nombreux petits romans, des récits qui étaient des décalques du monde… — Continuer la lecture
Yves Martin, hommage au poète disparu
Table ronde à la bibliothèque municipale de Lyon, le 9 mars 2004,
à l’initiative de Jean-Yves Debreuille et François Montmaneix,
avec Dominique Joubert, Pierre Perrin et Bertrand Tavernier
Toute sa poésie peut se lire de la façon suivante. L’homme est en proie à la réalité. C’est le quotidien, souvent morne, la désillusion, la frustration parfois. Qu’est-ce qui nous meut ? Le désir, mille désirs. Ces désirs, pour Yves Martin, sont le plus souvent contrariés, mal réalisés, voire irréalisables. Ce sur quoi il bute le renvoie à sa propre réalité, qui est nourrie de toutes les plaies et bosses de l’enfance. Les souvenirs terribles sont innombrables, le grand’père qui noie… — Continuer la lecture
Pierre Perrin, pour ce choix de présentation, le 8 décembre 2016