- Menu Possibles, nouvelle série n° 24, septembre 2017
- Sommaire de ce n° 24, nouvelle série, septembre 2017
- Contemporain : Rio Di Maria, trois poèmes
- Rio Di Maria, Pourvu qu’on ouvre la porte
- Rio Di Maria, Gouttes de sang innocent
- Présentation de Rio Di Maria, poète
- Découverte : Claire Krähenbühl
- Les éditions Jacques Brémond, un site
- Invitation : François Laur, in memoriam
- Lecture : Delacomptée Le Sacrifice des dames
- Tous les
sommaires
- Avis de parution n° 23 pour relai vers les amis
- Index des auteurs publiés dans Possibles
- [Pour la B.N.F] ISSN : 2431-3971
- Accès au n° 25 —> le 5 oct 17
Un site pour les éditions Jacques Brémond
[La page “invitation ” de Possibles, n° 24, septembre 2017
Les raisons pour lesquelles je consacre un site aux éditions Jacques Brémond sont presque terre-à-terre. J’estime l’homme, éditeur-artisan depuis 1975, poète lui-même, pour la qualité de ses échanges, le franc-parler qu’il autorise, la ténacité dans son travail, la rigueur de sa pensée. Je respecte ses choix éditoriaux, j’apprécie sa souplesse de bon aloi. Il publie des poètes primés, subventionnés, mais aussi, à côté de ces derniers, d’autres, parfois inconnus. Il a su garder le contact avec Thierry Metz, de son vivant. Et puis il offre ce côté démodé-indémodable pour des livres “tissés” sur de beaux et grands papiers, des couvertures qui construisent une fenêtre, des cahiers cousus, une typographie qui se fait rare. Un livre chez Brémond, c’est un objet d’art qui traverse le temps. Et c’est beau, tout simplement.
Une curiosité presque d’un autre âge
Il est une curiosité que je voudrais étancher. Tandis que le bon de commande papier suffit à ce jour à la bonne santé de sa petite maison, voilà quarante ans que Jacques Brémond vit heureux ; du moins je suis porté à le croire. Il n’attendait donc pas mon concours électronique. Il n’avait nul besoin de mon apport numérique. Mais justement, est-ce que les moyens modernes de communication, d’autant qu’ils se facturent à plusieurs zéros, en règle générale – et plusieurs au carré, quand l’État les finance * – sont vraiment efficaces ? Est-ce que la présence sur la Toile augmente le chiffre de vente d’un petit éditeur ? Sa véracité foncière me permettra sans doute de répondre à cette question, que je veux pas vérifier moi-même en proposant les quelques exemplaires papier qui me restent de Possibles.
Bonne visite sur le site des éditions Jacques Brémond
Le présent site consacré aux éditions Jacques Brémond offre l’intégralité des parutions de 2001 à ce jour, ainsi que le catalogue général depuis 1975. Un nombre certain d’auteurs y figurent, au titre de leur présence au catalogue. J’ai plaisir à vous livrer, lecteurs de Possibles en ligne, ce site que j’ai créé avec plaisir. Vous ne rentrerez pas en terre inconnue, puisque je l’ai façonné selon les règles et les habitudes qui prévalent ici, chez moi. C’est donc à cette adresse, sur laquelle je vous souhaite une première visite où satisfaire votre curiosité, que je vous convie. C’est encore innover, surprendre peut-être. Peut-on vivre sagement et faire perdurer une relation de lecteur ? « Qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il croit », déclarait à raison La Rochefoucauld. Que ce don vous égaie ! Et merci pour votre confiance.
Pierre Perrin, le 16 août 2017
Invité II : François Laur, in memoriam —>
La Défense a toujours des soucis avec son logiciel de paye, qu’il serait mal venu de qualifier de facétieux. La solde est ou pléthorique, ou aux abonnés absents. On gaspille, sans compter. Elle a encore d’autres soucis, la Défense, ou plutôt le contribuable, sans parler du simple concitoyen. Le Canard enchaîné du 16 août révèle, page 3, que « le projet d’aménagement du réseau électrique de la base navale de Toulon – là où mouille l’essentiel de la flotte française, dont le porte-avions “Charles-de-Gaulle” et six sous-marins nucléaires d’attaque – […] le doc confidentiel était téléchargeable, jusqu’au 15 août, sur le site internet où toutes les administrations publient leurs appels d’offres » ! La guerre n’est pas pour demain, mais quand même !