- Menu Possibles, nouvelle série n° 3, décembre 2015
- Sommaire de ce n° 3, nouvelle série, décembre 2015
- Contemporain : Jean Pérol, Comme est loin
- Jean Pérol, Mère et Par la femme
- Jean Pérol, On va fermer le Luxembourg
- Présentation de Jean Pérol, poète et romancier
- Découverte : Estelle Fenzy
- Hier : Roland Nadaus À ma femme [n° 17, 1979]
- Invitation : Terre à ciel de Cécile Guivarch
- Tous les sommaires
- Le sommaire du n° 4, janvier 2016
- Index des auteurs publiés
- Sommaires de la première série 1975-1980
Présentation de Jean Pérol
le contemporain de ce Possibles, n° 3, décembre 2015
Que le poème, qui ne sera jamais un compte rendu falsifié, étriqué, soit le nœud nerveux douloureux d’un instant, d’une circonstance, parcourus par une pluralité de faits et de sens qu’aimante d’un seul coup sur la page un sens plus fort que le poète privilégie pour des raisons qu’il met à jour. Oui, que le langage, avec l’aide du poète, serve à remonter du chaos vivant ce sens majeur d’un instant, ce sens majeur étoilé dans le corps du poème, au lieu de le dissoudre et de l’égarer (ce qui est après tout si facile) et il sera plus que justifié, il sera généreux. Jean Pérol, Œuvres complètes, I, La Différence, 2009
Des paroles aux ailes arrachées
Préface aux Œuvres complètes, Poésie 1 de Jean Pérol
Les recueils de Jean Pérol disent la douleur insurmontable, les leurres du partage amoureux, le ciel inaccessible. Le poème de Pérol, l’essentiel de son œuvre, paraît une écharde qu’il s’arrache de sa chair. Tous ses recueils remettent sur le métier l’exorcisme du traumatisme originel. « Et à la vie / chien sous la mort / je hurle. » — Continuer la lecture
Entretien avec Christian Cottet-Emard
publié dans la revue Le Croquant n° 4 (hiver 1988)
« Le poète est le remords de l’époque, disait Saint-John Perse. Cela s’accentue de plus en plus parce que la bêtise monte. L’artiste devient de plus en plus scandaleux parce que, finalement, l’art est un immense combat contre la bêtise, pour devenir une âme, une sensibilité, une intelligence, enfin, quelque chose relevant de l’être. […] Notre époque s’éloigne à vitesse “grand V” de tout ce qui représente l’univers de la pensée. Comme la poésie est une des composantes essentielles de l’horizon de la pensée, elle est une des premières à dérouiller, mais pas plus que le théâtre d’avant-garde ou la philosophie, ou tout ce qui témoigne d’un peu d’exigence et de hauteur »… — Continuer la lecture
Présentation de romans et recueils de Jean Pérol
selon un ordre de parution décroissant
- La Djouille, roman, éd. de la Différence, 2014 [Note sur le site de P. P.]
- Libre Livre, poèmes, Gallimard, 2012 [recension de Patryck Froissart pour La Cause littéraire]
- Œuvres complètes, Poésie 1, éd. de La Différence, 2009 [Lecture de Monique Pétillon pour Poézibao]
- Le Soleil se couche à Nippori, roman, éd. de la Différence, 2007 [Pierre Perrin, in La NRF n° 584]
- À part et passagers, poèmes éd. de la Différence, 2004 [Pierre Perrin, Poésie1/Vagabondages, n° 38]
- Ruines-mères, poèmes, Cherche Midi éditeur, 1998 [Pierre Perrin, in Poésie1/Vagabondages, n° 14]
Pour la curiosité du découvreur que rien n’arrête
Quelques éléments complémentaires
- Présentation par Christophe Dauphin pour et dans Les Hommes sans Épaules
- Jean Pérol, Shungas ou les estampes préservées,un extrait du recueil Ruines-mères
- Jean Pérol, Hommage à Claude Michel Cluny Allocution à l’Académie Mallarmé, le 29 Avril 2015
- Il n’y a pas d’exil, Un poème-portrait de Jean Pérol par Pierre Perrin [2004]
Pierre Perrin, pour ce choix de présentation, le 10 novembre 2015