Présentation d’Alain Borne in Possibles n° 12, septembre 2016

Alain Borne, En une seule injure
Le contemporain [1915-1962] pour ce numéro de septembre 2016

Avancer dans le neuf et le vif, voici l’art. Montrer son cœur avec des doigts sans gants ni bagues et un cœur nettoyé : montrer le rien du cœur dans le rien de la main, au creux néant de la prison.
Alain Borne, Le Plus Doux Poignard, Chambelland, 1971 [réédition L’Arachnoïde, 2012]

Alain Borne, L’iris marchait de son odeur
Inédits chez Voix d’encre, article de Max Alhau in Texture

A. BorneOn sait gré à Alain Blanc qui dirige les éditions Voix d’encre à Montélimar d’avoir publié divers livres d’Alain Borne, ce poète qui traverse le temps sans faillir et dont on découvre la force de l’écriture, son universalité. On sait qu’il fut un des chantres de l’amour et aussi de la mort, ces deux pôles qui alimentent sa poésie comme ils ont alimenté sa vie. De nouveau, dans les premières pages de ce livre… — Continuer la lecture

Alain Borne
L’œuvre du “Long Poète à la tête penchée”

En à peine plus de 20 ans, de 1939 à 1962, Alain Borne a publié 18 recueils. Une oeuvre dense, intense et singulière, placée sous le signe de l’amour et de la mort. Jeune poète prometteur, il connaît une certaine notoriété dans les années 40 où il est édité par Robert Laffont, Seghers et Gallimard. Les recueils qui suivent sont publiés par des éditeurs de province qui vont continuer à faire vivre sa poésie après sa mort en 1962. Son oeuvre poétique complète est éditée en 1980-81 en deux volumes chez Curandera. Après une période d’oubli, la poésie d’Alain Borne connaît depuis une vingtaine d’années un regain d’intérêt au travers de rééditions, de traductions et de publications d’inédits… — Continuer la lecture

Alain Borne, présentation par Christophe Dauphin
in la revue Les Hommes sans épaules

Alain Borne (1915-1962), c’est au premier abord un visage à la beauté tourmentée. L’homme est grand, mince et très brun. Il possède un regard noir, profond comme un abîme, un beau visage de faïence, un sourire haut perché d’ironie et de tendresse. De la personne d’Alain Borne, tous les témoignages convergent en ce sens, émane une grâce qui impose le respect, intrigue et fascine à la fois. Il n’a jamais été possible, tant pour ses interlocuteurs que pour ses proches, de parvenir réellement à percer l’énigme de ce grand ténébreux… — Continuer la lecture

Présentation par Gil Pressnitzer [† 2015]
in Esprits nomades, notes de passage, notes de partage

Il est des poètes que l’on dit poètes mineurs mais qui chantonnent en vous obstinément. Eux qui ne semblent n’avoir laissé qu’orties sur le temps, promesses envolées. Alain Borne, entrevu à Aix en Provence, était de ceux-là. Il sera l’homme d'un métier, celui d’avocat, mais sa parole de poète ne faisait pas trace à l'éloquence. Il fut compagnon de route et d’utopie de Pierre Seghers avec qui il crée en pleine résistance Poésie 40 et la suite. Il participe en 1946 au Comité National des Écrivains. Il côtoie Aragon qui lui dédie un poème dès 1941… — Continuer la lecture

Pierre Perrin, pour ce choix de présentation, le 10 août 2016

Découverte : Anne Marguerite Milleliri —>

Page précédente —  Imprimer cette page — Page suivante