- Menu Possibles, nouvelle série n° 14, novembre 2016
- Sommaire de ce n° 14, nouvelle série, novembre 2016
- Contemporain : Jacques Réda
- Jacques Réda, Amen, 2 poèmes
- Jacques Réda, Tombeau de mon père
- Présentation de Jacques Réda, poète
- Découverte : Richard Taillefer, 3 poèmes
- Hier : Guy Chambelland, [n° 15, octobre 78]
- Invitation : Monsif Ouadaï Saleh, 2 poèmes
- Note de lecture : Diérèse, revue n° 68
- Ajout n° 14 : Jacques Réda, Récitatif [extrait]
- Tous les
sommaires
- Index des auteurs publiés dans Possibles
- [Pour la B.N.F] ISSN : 2431-3971
- Accès au n° 15 paru le 5 décembre
Présentation de Jacques Réda
le contemporain de ce Possibles n° 14, novembre 2016
On a beaucoup exagéré le malheur d’être ici.
Jacques Réda, Récitatif, Gallimard, 1970
Trois allers pour l’enfance
par Jocelyn Dupré, in Poétique n° 179, Seuil, 2007
Entre Amen, Récitatif, La Tourne et Les Ruines de Paris, jusqu’à L’Herbe des talus, il y a un glissement dans l’art de Jacques Réda ; on est passé des poèmes élégiaques à des textes qui au premier abord se présentent comme des promenades, des expéditions, pour reprendre son mot ; le temps a laissé la place à l’espace, derrière lequel en fait se tient un réseau philosophique au tissage complexe. Cependant on est resté, semble-t-il, hors de la fiction dans des textes organisés autour d’expériences personnelles rapportées à la première personne. (À vrai dire, l’écriture de L’Herbe des talus est plus complexe, puisqu’il s’agit de prosimètres, qui mêlent prose et versification… — Continuer la lecture
Entretien avec Jacques Réda
“Mise en mouvement” par Mathieu Hilfiger, in Recours au poème
Arpentant les multiples chemins de votre œuvre, je me suis dit que pour initier notre entretien, cher Jacques Réda, il serait propice de préciser un peu sa situation, non pas par rapport à je ne sais quelle histoire ou courant littéraire, mais vis-à-vis d’elle-même, précisément dans ce qu’elle peut dire du lieu et du besoin de se situer. En chemin, j’ai eu confirmation, je crois, que cette question était centrale chez vous, que l’exploration, le cheminement, parfois le voyage… — Continuer la lecture
Pour saluer Jacques Réda
par Didier Pobel, à la remise du prix Kowalski 2013
Né en 1929 à Lunéville, Réda s’est fait connaître vers la quarantaine avec Amen, chez Gallimard (1968), suave expression d'un “lyrisme ordinaire”, à quoi se sont ajoutés quelque soixante-dix titres – parmi lesquels Les Ruines de Paris (Gallimard, 1977), L’Herbe des talus (id., 1984), Le Sens de la marche (id., 90) ou Ponts flottants (id., 2006) – mêlant vers et proses, récits de flâneries en solex et de déambulations pédestres, arpentages de Paris et remontées aux sources des rivières, odes aux grands aînés nomades… — Continuer la lecture
Jacques Réda, La Fontaine
Une note de lecture par Pierre Perrin
Quatrième volume de cette collection, ce La Fontaine offre, sous la dénomination de « morceaux choisis », une anthologie des meilleures pages de « celui qui a nourri la vie » de son préfacier. C’est précisé dès la première page. Cela ne concerne pas seulement une re-visitation des Fables, mais aussi des contes et des lettres. Et surtout, une présentation court sur cinquante pages, « Une promenade avec La Fontaine », du pur Réda, un régal en soi pour le festival de la plus subtile intelligence, mais celle-ci se double d’une riche définition de ce que peut être la poésie… — Continuer la lecture
Pierre Perrin, pour ce choix de présentation, le 15 septembre 2016