- Menu Possibles, nouvelle série n° 2, novembre 2015
- Sommaire de ce n° 2, nouvelle série, novembre 2015
- Contemporain : Christophe Dauphin, Mirage
- Christophe Dauphin, La Tête à couper
- Christophe Dauphin, Poème toscan
- Présentation de C. Dauphin, poète, essayiste, etc…
- L’émotivisme expliqué aux e-nuls
- La revue Les Hommes sans Épaules n° 40
- Sébastien Robert et sa revue Haies vives
- Hier : Katrine Mafaraud Je suis laide [n° 14, 1978]
- Invitation : Terres de femmes d’Angèle Paoli
- Tous les
sommaires
- Retours par courriels de lecteurs sur ce n° 2
- Rappel : des indices sur Facebook et Twitter
- Index des auteurs publiés
- Une charte de participation pour des poètes
- Rappel : sommaire du n° 1, octobre 2015
- Accès au n° 3 paru le 5 décembre
Sébastien Robert et revue Haies vives
[La page “découverte” de Possibles, nouvelle série, n° 2]
à Aimée Robert (1924-2012)
Les pierres et l’os. Dieu, Petite et jetée, on ne vit plus, pâles, |
Voici qu’elles se donnent, Un air lourd De l’intérieur, Sur ton visage tranquille, Au delà de ta peau Ce n’est plus assez. |
Nuit profonde. Tu respires les heures et le noir, dans la chambre Des chants de merles Sur ton front Où le jour ne cesse pas. |
Sébastien Robert, Des fleurs blanches, fragment[s] d’un tombeau en cours d’écriture
Sébastien Robert est né en 1983. Il a publié Épiphanies, éditions du Petit Pois, 2014. Dans un entretien publié sur le site de l’éditeur, il fixe le cadre de son écriture. « Si ces paysages sont comme des témoignages divins, je ne puis les voir et les entendre que parce qu’ils sont d’abord des témoignages humains, solides et pétris de vivants souvenirs. » Il termine un essai sur Montherlant, qu’il estime un grand oublié de nos lettres. Parrallèlement, il dirige depuis 2012 Haies vives, une revue au tirage papier, à laquelle il a adjoint un site. Celui-ci, peut-être un peu long à s’afficher, ne manque pas de charme. Le n° 3 de cette revue annuelle vient de paraître. Il compte 76 pages. L’éditorial s’achève sur deux notions captivantes : « Tous les sens du poète respirent, et ce qui est respiré s’écrit : toute poésie est une pneumographie. » Pour ce syllogisme, Claudel l’aurait sans doute embrassé, sans lâcher sa canne. Et la fin : « Le lieu poétique est un foyer où le poète s’égare pour se trouver. » Si la contemplation de la nature peut laisser rêveur un lecteur d’aujourd’hui, Sébastien Robert fait preuve d’intelligence et d’une plume bien trempée. [Pierre Perrin, 30 septembre 2015]